En France, les méthodes de calcul des surfaces immobilières varient selon le contexte légal et le type de bien concerné. Que ce soit pour fixer un prix de vente juste ou pour préparer un dossier complet, il est essentiel de comprendre les différentes surfaces d’un bien immobilier et de savoir laquelle prendre en compte. Cet article explique tout ce qu’il faut savoir sur les normes et les pratiques françaises en matière de calcul des surfaces.
Avant de calculer la surface d’une maison ou d’un appartement à vendre, il est important de distinguer les différents types de surfaces reconnues en France.
La surface habitable est définie par la loi Boutin et correspond à la superficie de plancher construite après déduction des murs, cloisons, escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Elle ne prend pas en compte :
Elle est obligatoire dans les contrats de location de logements vides, mais pas systématiquement dans les annonces de vente, sauf si le bien est vendu en copropriété.
La surface Carrez est spécifique aux biens en copropriété et doit obligatoirement être mentionnée dans tout compromis ou acte de vente. Elle inclut :
Elle exclut les parties communes, les murs, les cloisons, les escaliers et les surfaces sous une hauteur de plafond inférieure à 1,80 m.
La surface utile comprend la surface habitable augmentée de la moitié des surfaces annexes (balcons, loggias, terrasses). Elle est couramment utilisée dans les estimations de biens immobiliers.
La surface de plancher correspond à l’ensemble des surfaces closes et couvertes, mesurées à partir du nu intérieur des façades. Elle est utilisée dans le cadre des permis de construire, mais rarement pour les annonces de vente.
En France, il n’existe pas d’obligation légale de mentionner un type de surface particulier dans une annonce de vente immobilière, sauf pour les biens en copropriété (où la surface Carrez est obligatoire). Cependant, il est recommandé de préciser :
Pour calculer la surface habitable selon la loi Boutin :
Exemple : Si une maison comprend 100 m² de surface brute avec 10 m² occupés par les murs, escaliers et gaines, la surface habitable sera de 90 m².
Les éléments suivants ne font pas partie de la surface habitable :
Cependant, ces espaces peuvent constituer des atouts majeurs dans une vente et doivent être détaillés dans l’annonce pour valoriser le bien.
Pour éviter toute erreur dans le calcul des surfaces :
Pour obtenir la surface utile, ajoutez à la surface habitable la moitié des surfaces annexes, comme les balcons, loggias ou terrasses.
Exemple :
En général, les professionnels de l’immobilier utilisent la surface habitable comme base pour estimer le prix d’un bien. Cependant, les surfaces annexes peuvent être valorisées avec un coefficient pondéré :
La surface habitable concerne tous les biens, tandis que la surface Carrez est spécifique aux copropriétés et inclut uniquement les espaces clos avec une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 m.
Non, les balcons ne sont pas inclus dans la surface habitable, mais ils peuvent être comptés dans la surface utile avec un coefficient pondéré.
Il est recommandé de faire appel à un diagnostiqueur certifié pour éviter les erreurs et respecter les obligations légales.